Jean Biès
Revue Question de, n° 24
– 1978
Il
convient de saluer comme un événement capital la parution de cet ouvrage, le
premier d'une série de treize volumes équivalant à un total de six mille
pages... […] Durant quatre-vingts ans, tout le travail de Mère
aura consisté à pousser sa conscience dans chacune des cellules de son corps
pour les faire devenir conscientes.
Il
est indispensable que les chercheurs de vérité accèdent à une telle somme,
unique dans les annales de la spiritualité. Quant aux sceptiques, ils y
trouveront maints éclaircissements sur ce qu'ils se contentent généralement
de refuser par manque d'information, paresse mentale ou automatisme
conformiste. On ne pouvait rendre un meilleur hommage à celle dont on fête
cette année le centenaire de la naissance terrestre.
© Revue Question
de
Jean Biès
Revue Aurores, n° 12 – avril 1981
Il
convient de saluer comme un événement capital la publication de chacun des
volumes de l'Agenda de Mère, – mon cadeau à ceux qui m'aiment.
– Au long de ces milliers de pages, qui nous livrent dans leur spontanéité et
leur intégralité les paroles de Mère enregistrées par Satprem, un personnage étonnant
se révèle, se précise, qui, tentant l'exploration de la conscience du corps,
découvre un mental cellulaire susceptible de changer les lois de
l'espèce humaine. Mère découvre à l'origine de tout une « Énergie » qui
rejoint les plus récentes théories de la physique subquantique. Elle
s'aventure de l'autre côté du monde et du temps, surprend l'immobilité au
cœur du mouvement, capte les vibrations dont le pointillement
constitue la Matière. Elle s'immerge peu à peu dans ce mouvement de vagues
corporelles, ondulatoire, vaste comme la terre, saisit la possibilité
d'une totale transformation des lois de la nature et du fonctionnement des
organes. Elle descend toujours plus avant dans la conscience des cellules
ivres de leur ubiquité. C'est là, au plus profond de la Matière, que réside
la solution ; là où sont abolies les catégories spatio-temporelles, les
vieilles habitudes, l'usure et la mort.
Au
milieu des accidents de santé, des dangers psychiques, des défaites, des
attaques de magie noire et de disciples qui refusent de la suivre aussi loin
et souhaitent sa disparition, Mère parvient, à plus de quatre-vingt dix ans,
à passer sous le revêtement génétique et à surprendre le jeu de la vraie
Matière, pure, légère, limpide, où la souffrance et les « problèmes »
deviennent irréels.
Le
neuvième volume de l'Agenda, qui vient de paraître, reprend ces
thèmes, les confirme, les approfondit. Il nous livre en outre des souvenirs
inédits sur Sri Aurobindo, des remarques et des observations sur la
sensibilité et le langage des fleurs, sur la maladie, dont les microbes sont
des « effets », non des « causes », sur l'échec de toutes les formes de
gouvernement : seules, les individualités d'une conscience supérieure
devraient avoir le droit de diriger ; sur Mai 68 : l'avenir qui s'éveille
et veut chasser le passé. À travers épreuves, angoisses, émerveillements,
visions, Mère nous dit l'importance du total « abandon », d'une absolue
intensité de foi, d'une sincérité transparente, la nécessité de garder
perpétuellement la présence de la Conscience divine.
© Revue Aurores
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