LA LÉGENDE DE L'AVENIR



    

    J'écris ici ce que je n'ai cessé d'écrire depuis quarante ans, mais j'ai toujours ce même cri dans mon cœur pour mes frères d'Occident qui vont et viennent sans savoir d'où ils viennent ni où ils vont.
    Que l'on me pardonne si je me répète, mais on voudrait tellement que notre vieux désastre humain ne se répète plus ja-mais.
    Et que pouvons-nous pour cela ?


Satprem
20 février 1998

 


    « Où est la piste de l'avenir dans ce présent incohérent ? Se peut-il que notre passé – nos vies passées, notre histoire passée – contienne la clef de notre avenir, comme la semence contient l'arbre ? »

    En effet cette « Légende », adressée plus particulièrement aux Occidentaux, leur communique de ces notions qui leur manquent tant. Ainsi, il s'agira entre autres, et en la dépouillant du cortège de romances et d’affabulation qui l’accompagne dans la mentalité occidentale, de la réincarnation dont le vrai fondement est l’évolution de l’âme, ou plutôt son efflorescence et sa trouée du voile de la Matière, et sa graduelle découverte d’elle-même, disait Sri Aurobindo.
    Fondamentalement, Satprem vient nous parler du matérialisme, des matérialistes que… nous ne sommes pas assez ! car nous n’avons examiné cette Matière qu’avec les instruments de notre pensée. Et il évoque la clef, Nous, les conquérants de toutes les limites… nous ne nous sommes pas aperçus d’une simple chose : notre Limite, c’est l’instrument même dont nous nous servons pour examiner la matière et pour calculer exactement la géographie de nos propres yeux : c’est le Mental.








REVUE DE PRESSE



ROBERT LAFFONT ET SATPREM

J.M. Khéra
Flux N° 207, Mai-Juin 2000


    « Aider la vie » est l’une des plus belles collections littéraires qui existent. Elle réunit des écrivains-phares de notre temps et c’est à Robert Laffont que nous devons cette si heureuse initiative : aider les autres à trouver un sens à leur vie par le livre et la méditation. Une tâche que ce grand éditeur persiste, comme nous-mêmes, à ne pas croire utopique. Car, comme il le disait en présentant les premiers ouvrages parus dans cette collection, si seulement quelques êtres retrouvaient, par la lecture, le fil du chemin perdu, son but serait atteint : l’important, c’est bien ce partage là.
    Et voici qu’après La Clef des Contes (1998), Satprem y publie La Légende de l’Avenir. Sa connivence avec Robert Laffont ne date pas d’hier, il est vrai, et c’est l’honneur de ce dernier d’avoir contribué, depuis 25 ans, et de façon exemplaire, à l’avoir fait connaître depuis la rencontre capitale qu’il fit avec Sri Aurobindo et Mère, et qui vit maintenant retiré avec sa compagne Sujata, en quête du « grand passage » évolutif vers ce qui suivra l’homme.
    Il y a un Orphée en nous qui cherche son Eurydice à travers toutes les morts et les défaites. Mais il ne doit pas se retourner… Elle est devant ou tout au fond, de l’autre côté des tombes, dans la légende de l’Avenir, et c’est Elle qui nous fait devenir ce que nous devons être pour l’embrasser dans un corps et nous désaltérer à ses lèvres.


© Flux







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